Mes techniques

Un peu d'histoire

 

 

On comprend de mieux en mieux le cerveau depuis les 15 dernières années, notamment grâce au développement de l'imagerie médicale (IRM, PET, scanner...). En effet, grâce à ces technologies révolutionnaires, on peut à présent voir le fonctionnement du cerveau « en temps réel ».

Freud a fait beaucoup pour le développement de la psychologie et pendant toute la première moitié du 20 ème siècle, on a étudié l'inconscient à la lumière de ses études. L'inconscient freudien est un inconscient qui regorge de cadavres dans le placard, un inconscient plutôt négatif, à l'origine des maux des hommes. La psychanalyse part donc du principe qu'une fois qu'on a pu remonter dans cet inconscient, qu'on sait pourquoi nous avons tel ou tel comportement, ce comportement dérangeant va disparaître de lui-même. Hélas, ce n'est pas toujours - ni même souvent - vrai.

 

 

C'est pourquoi, depuis les années 1970, un courant parallèle se développe. Milton Erickson avait fait des constatations empiriques sur l'existence d'un cerveau émotionnel, siège des émotions, réagissant bien en hypnose. Grâce au développement de la neurobiologie, on a désormais des preuves scientifiques de l'existence de ce cerveau émotionnel, et une nouvelle approche de l'inconscient se développe. Il s'agit du système limbique.

 

 

Pour résumer, on pourrait dire que nous avons un cerveau émotionnel, "animal", celui qui gère toutes les émotions, et à la différence de ce que pensait Freud, il est positif, préoccupé par la survie du corps.

A partir de ce constat et dans la droite ligne de l'hypnose Ericksonnienne, tout un courant de pensée s'est développé, notamment la PNL (programmation neurolinguistique) à partir des années 1970. 
A présent, on peut soigner des bleus à l'âme rapidement, sans forcément passer par une analyse : on a un problème, on en parle à son hypno-thérapeute, il choisit la meilleure méthode pour changer ce comportement, et deux à trois séances suffisent.

En effet, les comportements négatifs sont figés au niveau du cerveau émotionnel, et il suffit d'une thérapie brève pour les modifier. On peut tout à fait considérer l'hypnose comme une communication conscient / inconscient. Il faut dédramatiser l'hypnose et la thérapie en général, qui doit devenir une consultation banale pour les maux de l'âme, aussi courante que d'aller chez le dentiste quand on a une carie.

La force des thérapies brèves

 

Notre travail consiste à permettre aux personnes qui viennent nous voir de changer leur comportement aussi rapidement qu'ils le désirent. Nous parlons de "thérapies brèves", qui sont des thérapies qui agissent rapidement. Cela regroupe, l’hypnosel’auto-hypnose, la PNL, l'EFT, etc...

 

Les trois âges de la thérapie (1)

Au premier âge, il y a eu la psychanalyse où le thérapeute s'intéressait au passé de la personne. L'hypothèse était qu'en trouvant les causes historiques du problème actuel, celui-ci disparaîtrait.

A la deuxième époque le thérapeute ne regarde plus le passé. Il cherche à résoudre le problème actuel, ici et maintenant, dans les données de la situation présente. Ce sont toutes les thérapies humanistes et le problem-solving de Haley.

A la troisième époquele problème est moins important que la solution à venir. Le thérapeute ne se focalise plus sur le contenu du problème, mais sur les solutions, les ressources du patient.

Qu'est ce qu'une thérapie brève ?

C'est une thérapie de cette troisième époque où le thérapeute va chercher les ressources du patient pour trouver une solution. L'action s'engage donc très souvent dés le premier entretien. Cette séance peut être unique ! Et s'il y a d'autres séances, elles servent à maintenir la prescription de la première sans défaillir jusqu'à l'obtention du résultat.

La thérapie Ericksonienne (2)

On parlera plutôt d'un travail Ericksonien parce qu'il y a pratiquement autant d'approches différentes que de patients. C'est un travail qui ne s'intéresse qu'au résultat, dans le délai le plus court possible, et qui se sert dans ce but de tout ce que le patient apporte, ses ressources internes, conscientes et inconscientes, et ses ressources externes, familiales et sociales.

(1) et (2) : cité du livre "Les thérapies brèves" du Dr Dominique Megglé

 

«Le but de la thérapie est le changement.
Le thérapeute est là pour aider le patient
à changer par lui-même.

Chaque patient est unique. 
C'est au thérapeute de s'adapter au patient,
et non l'inverse.»